Le Bougeoir
C'est un bougeoir en poterie de la région de Kabylie, fabriqué à base d'argile.
La forme est largement inspirée d'un bougeoir berbère ancien avec l'introduction de touches modernes.
La décoration sobre est faite de motifs berbère fidèles à la spécificité de la région.
Ce bougeoir qui comporte trois portes bougies et deux portes-oeuf est particulièrement utilisé dans certains villages kabyles par les nouvelles mariées lors de la nuit de noce.
Le quanoun
Le quanoun est un instrument de musique fabriquée à base de bois et comporte une sculpture et une décoration.
Le quanoun magrébin traditionnel comprend 17 maqamat (notes) pour 51 cordes.
Utilisé également au proche orient, il tient une place importante parmi les instruments propre à la musique savante traditionnelle arabe.
Durant le jeu, l'instrumentiste place le quanoun horizontalement devant lui, soit sur ses genoux repliés soit sur une table.
On apprécie le solo du quanoun lorsqu'il accompagne le chanteur en prélude.
Le coffret targui en cuir
Le coffret targui couvert de cuir naturel est sculpté avec des motifs géométrique qui reflète l'Art targui.
Les cotés ont renforcés par des bague en cuivre jaune et rouge ciselé.
Le coffret est également décoré avec des motifs targui en argent, corail et bois d'ébène.
Il est le reflet d'un travail effectué par des artisans possédant finesse et dextérité.
Il est généralement utilisé par la fille targui pour conserver les objets précieux de son trousseau.
Timbre d'Algerie
jeudi 30 décembre 2010
Dattes d'Algérie
DEGLET NOUR
Ses palmes sont peu nombreuses. Les folioles sont disposées deux par deux. Les épines sont réparties deux par deux ou bien trois par trois. La hampe du régime est longue de couleur jaune et les épillets sont longs. La forme du fruit est fuselée d’une couleur roux clair avec des éclats jaunâtres.
C’est une datte d’excellente qualité, Elle est la plus succulente et la plus appréciée des dattes en Algérie et à l’étranger. Elle est répandue dans la région de Biskra.
GHARS
Ses palmes sont assez longues. Les folioles vertes sont denses. Les épines alignées sont fortes, Courtes et larges. Le régime est court à assez long.
La datte ghars est assez longue et effilée, de couleur rouge foncé avec une fine texture. Elle est sucrée et chaude. Elle possède une très forte teneur en sucre.
AKERBUCH
Ses palmes de couleur vert foncé sont assez longues, les folioles sont fortement courbées, Les épines sont réparties par paire ou par groupe de trois sur une longueur de 100 cm. Le régime est petit et plein, de couleur jaune.
C’est une petite datte ronde. Elle est mielleuse et brillante, ambrée tirant au noir. Elle est répandue dans la région de M’Zab.
DEGLA BEIDA
L’arbre compte une soixantaine de palmes assez longues, de couleur vert foncé à bleuâtre. Les folioles sont réparties deux par deux, parfois trois par trois.
La partie épineuse de la palme porte de longues et rigides épines.
Degla Beida est une datte de taille moyenne, fuselée, aplatie du coté périanthe et rétrécie sur l’autre extrémité. Elle est de couleur jaune, devient marron claire à beige.
Ses palmes sont peu nombreuses. Les folioles sont disposées deux par deux. Les épines sont réparties deux par deux ou bien trois par trois. La hampe du régime est longue de couleur jaune et les épillets sont longs. La forme du fruit est fuselée d’une couleur roux clair avec des éclats jaunâtres.
C’est une datte d’excellente qualité, Elle est la plus succulente et la plus appréciée des dattes en Algérie et à l’étranger. Elle est répandue dans la région de Biskra.
GHARS
Ses palmes sont assez longues. Les folioles vertes sont denses. Les épines alignées sont fortes, Courtes et larges. Le régime est court à assez long.
La datte ghars est assez longue et effilée, de couleur rouge foncé avec une fine texture. Elle est sucrée et chaude. Elle possède une très forte teneur en sucre.
AKERBUCH
Ses palmes de couleur vert foncé sont assez longues, les folioles sont fortement courbées, Les épines sont réparties par paire ou par groupe de trois sur une longueur de 100 cm. Le régime est petit et plein, de couleur jaune.
C’est une petite datte ronde. Elle est mielleuse et brillante, ambrée tirant au noir. Elle est répandue dans la région de M’Zab.
DEGLA BEIDA
L’arbre compte une soixantaine de palmes assez longues, de couleur vert foncé à bleuâtre. Les folioles sont réparties deux par deux, parfois trois par trois.
La partie épineuse de la palme porte de longues et rigides épines.
Degla Beida est une datte de taille moyenne, fuselée, aplatie du coté périanthe et rétrécie sur l’autre extrémité. Elle est de couleur jaune, devient marron claire à beige.
Mosquées d'Algerie

Ville d’art et de traditions, Blida est riche d’un patrimoine culturel millénaire. Ses vestiges témoignent du passage de plusieurs civilisations et cultures. Parmi les sites on peut citer la mosquée Mustapha Istambuli EL HANAFI construite en 1750 durant l’époque Ottomane.
L’état de conservation de cet édifice religieux est remarquable. Il est un lieu de culte et de rayonnement culturel, situé au centre ville pouvant accueillir jusqu’à 800 fidèles.

La mosquée Sidi Ali DIB a été dédiée à l’un des sages de Skikda qui a consacré sa vie à l’enseignement du Coran jusqu’à son décès en 1828. Elle est restée un symbole pour toute la région et beaucoup d’érudits musulmans dont Cheikh Abdelhamid Ben Badis ont marqué leur passage en ce haut lieu de savoir et de rayonnement culturel.
D’importants travaux d’agrandissement et de restauration ont été initiés en 1987 lui donnant l’aspect d’un important édifice de 3.800 m2 dont la salle de prière peut accueillir plus de 7.000 fidèles.

De forme rectangulaire, on accède à l’édifice par des entrées situées dans les angles du mur nord, ouvrant sur des coins qui se prolongent de part et d’autre de la cour quadrangulaire. Le minaret carré, sobrement orné d’arcatures se situe à l’angle nord-est de la cour.
Construite par Youssef Ibn Tachfin vers 1145, son décor architectural est constitué de brique, céramique et marbre sculpté. La superficie construite est de 566 m2 pour une capacité d’accueil de 1.300 fidèles.
50 e Anniversaire de L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole
L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) fut créée le 14 septembre 1960 à Baghdad (Irak). Son siège installé précédemment à Genève (Suisse) est fixé à Vienne (Autriche) depuis le 1er septembre 1965. L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole est une institution intergouvernementale permanente. La Conférence de l’OPEP à laquelle participent les ministres des pays membres chargés des questions pétrolières, est l’autorité suprême de l’organisation.
Le Conseil des gouverneurs composé de gouverneurs nommés par les pays membres conduit les affaires de l’organisation et met en œuvre les décisions de la Conférence. Le secrétaire général de l’organisation nommé par la Conférence des ministres organise et administre le travail de l’organisation.
Les objectifs majeurs de l’organisation consistent à coordonner et unifier les politiques pétrolières des pays membres ; stabiliser les prix du pétrole sur les marchés internationaux et défendre le pouvoir d’achat; assurer un plus de revenus aux Etats membres producteurs et un approvisionnement régulier en pétrole au profit des nations consommatrices.
L’Algérie à adhéré à l’OPEP en 1969. En mars 1975, Alger accueille le premier sommet des Chefs d’Etats de l’OPEP où fut, notamment, réaffirmé le principe de souveraineté des pays producteurs sur leurs ressources naturelles. Ce sommet avait également permis, une année plus tard, la création du Fonds de l’OPEP pour le développement international. Ce fonds accorde des prêts à des conditions préférentielles, et aussi des dons pour les pays les moins avancés.
Par le passé, l’Algérie a eu à accueillir à plusieurs reprises la réunion de la Conférence des ministres de l’OPEP. La dernière fois, ce fut en décembre 2008, que la Conférence à tenu sa réunion ordinaire sous la présidence de l’Algérie. Avec une production relativement moyenne de pétrole brut, l’Algérie a eu à jouer un rôle important et parfois décisif, dans les décisions et orientations de l’OPEP.
Les Grottes d'Algérie
Les grottes merveilleuses de Ziama Mansouriah, dans la wilaya de Jijel ont été découvertes en 1917. Elles s’enfoncent dans la roche et on y accède par un escalier selon un itinéraire de lumière qui guide la visite et éclaire la grotte. C’est un espace de 700 m2 où les visiteurs découvrent des formes curieuses auxquelles on peut attribuer toutes sortes d’images.
Tout autour des grottes merveilleuses c’est le parc national de Taza, avec ses superbes forêts. La mer, la montagne et la rivière situées à proximité ont font un site pittoresque et un beau chef d’œuvre de la nature.
Lorsque ces grottes sont ouvertes au public des précautions doivent être prises pour leur protection. Stalactites et stalagmites témoins des siècles qui passent peuvent subir des dégâts toujours irréversibles.
En été, Ziama Mansouriah et toute la côte de Saphir sont une destination très prisée par les estivants aussi bien nationaux qu’étrangers.
Les grottes de Béni Add se situent au niveau des hautes falaises des massifs de Tlemcen à proximité d’un ravin profond de l’oued de Mefrouch dont les escarpements roses et rouges ont donné naissance aux célèbres cascades d’El Ourit, un lieu de repos et de fraîcheur tant recherché surtout en été et qui ont fait la fierté de Tlemcen.
Les grottes de Béni Add sont constituées d’une importante cavité creuse dans la roche calcaire comportant une galerie rectiligne et plusieurs salles bien aménagées avec des élargissements importants.
Les concrétions calcaires dessinent des stalactites et des stalagmites aux formes très variées et de toute beauté qui charment les visiteurs du site les plus exigeants.
Les grottes de Béni Add figurent en très bonne position parmi les endroits les plus prisés durant la période estivale dans la wilaya de Tlemcen.
Année de la paix et de la Sécurité en Afrique
Dans l’objectif de mettre fin aux différents conflits qui caractérisent une partie du continent Africain, l’Union Africaine a décrété l’année 2010, année de la paix et de la sécurité en Afrique lors de son sommet spécial tenu à Tripoli (Libye) le 31 Août 2008.
Les conflits armés tuent chaque année des milliers de personnes, engendrent des crises humanitaires, détruisent les richesses des pays et entravent tout développement économique durable. L’une des conséquences les plus graves de ces conflits est la perte d’espoir en un avenir meilleur. Dans le but de faire renaître cet espoir chez les peuples africain, les Chefs d’Etats se sont déterminés à mettre un terme définitif au fléau des conflits et de la violence sur le continent, animés par la volonté de mobiliser tous les moyens et ressources humaines nécessaires.
En Janvier 2010, plusieurs Etats africains ont reçu la flamme de la paix de l’Union Africaine, symbole unificateur pour toutes les nations s’engageant à promouvoir la paix.
La campagne de la paix et de la sécurité en Afrique sera couronnée le 21 Septembre 2010, par la journée internationale de la paix qui sera un moment unique d’union collective par la mise en relief des objectifs de l’Année de la Paix et de la Sécurité et qui offrira une fondation plus solide pour une paix durable en Afrique. Un cessez-le-feu ainsi qu’une cessation de toute hostilité doivent être marqués dans toutes les zones Africaines de conflit pendant cette journée pour montrer que la paix est possible en Afrique et que la vie est meilleure sans violence ni conflits.
Cependant, l’initiative visant la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ne se limitera pas à une seule journée uniquement mais elle s’étalera sur plusieurs années et elle constituera une occasion pour les institutions et gouvernements africains en collaboration avec la communauté internationale, pour célébrer les réussites et passer en revue les efforts actuels de promotion de la paix en vue de les renforcer, ce qui bâtira une étape importante quant au lancement de nouvelles initiatives en faveur de la paix et de la sécurité.
Les conflits armés tuent chaque année des milliers de personnes, engendrent des crises humanitaires, détruisent les richesses des pays et entravent tout développement économique durable. L’une des conséquences les plus graves de ces conflits est la perte d’espoir en un avenir meilleur. Dans le but de faire renaître cet espoir chez les peuples africain, les Chefs d’Etats se sont déterminés à mettre un terme définitif au fléau des conflits et de la violence sur le continent, animés par la volonté de mobiliser tous les moyens et ressources humaines nécessaires.
En Janvier 2010, plusieurs Etats africains ont reçu la flamme de la paix de l’Union Africaine, symbole unificateur pour toutes les nations s’engageant à promouvoir la paix.
La campagne de la paix et de la sécurité en Afrique sera couronnée le 21 Septembre 2010, par la journée internationale de la paix qui sera un moment unique d’union collective par la mise en relief des objectifs de l’Année de la Paix et de la Sécurité et qui offrira une fondation plus solide pour une paix durable en Afrique. Un cessez-le-feu ainsi qu’une cessation de toute hostilité doivent être marqués dans toutes les zones Africaines de conflit pendant cette journée pour montrer que la paix est possible en Afrique et que la vie est meilleure sans violence ni conflits.
Cependant, l’initiative visant la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ne se limitera pas à une seule journée uniquement mais elle s’étalera sur plusieurs années et elle constituera une occasion pour les institutions et gouvernements africains en collaboration avec la communauté internationale, pour célébrer les réussites et passer en revue les efforts actuels de promotion de la paix en vue de les renforcer, ce qui bâtira une étape importante quant au lancement de nouvelles initiatives en faveur de la paix et de la sécurité.
Sanctuaire du Martyr
Surplombant la baie d’Alger, Maqam Echahid (Sanctuaire du Martyr) situé dans le quartier d’El Madania, est un monument qui fut érigé en 1982 à l’occasion de la célébration du 20° Anniversaire de l’indépendance nationale (5 Juillet 1962) à la mémoire des morts de la guerre de libération nationale.
Le monument formé de trois palmes stylisées s’élance jusqu’à une hauteur de 92 mètres. Les trois palmes supportent à 47 mètres, une salle circulaire d’un diamètre de 10 mètres et d’une hauteur de 25 mètres surmontée d’un dôme de 6 mètres. Un ascenseur permet d’accéder à cette salle circulaire et de laquelle on domine la baie d’Alger et toute la vallée de la Mitidja. L’ensemble reposant sur une esplanade où brule la flamme éternelle recouvrant une crypte, une salle de conférences et le musée du Djihad souterrains où sont exposés les objets et témoignages vivants de la lutte de libération.
La réalisation de l’ouvrage, fut en son temps, un véritable défi architectural en raison des contraintes inhérentes à la géométrie de l’ensemble, en particulier de la courbure des palmes, à la situation du site au bord d’une falaise abrupte à la forte sismicité de la région.
L’immense monument inauguré le 15 Avril 1982, se situe sur un ensemble de près de 146 ha comprenant plusieurs infrastructures socioculturelles.
Le monument formé de trois palmes stylisées s’élance jusqu’à une hauteur de 92 mètres. Les trois palmes supportent à 47 mètres, une salle circulaire d’un diamètre de 10 mètres et d’une hauteur de 25 mètres surmontée d’un dôme de 6 mètres. Un ascenseur permet d’accéder à cette salle circulaire et de laquelle on domine la baie d’Alger et toute la vallée de la Mitidja. L’ensemble reposant sur une esplanade où brule la flamme éternelle recouvrant une crypte, une salle de conférences et le musée du Djihad souterrains où sont exposés les objets et témoignages vivants de la lutte de libération.
La réalisation de l’ouvrage, fut en son temps, un véritable défi architectural en raison des contraintes inhérentes à la géométrie de l’ensemble, en particulier de la courbure des palmes, à la situation du site au bord d’une falaise abrupte à la forte sismicité de la région.
L’immense monument inauguré le 15 Avril 1982, se situe sur un ensemble de près de 146 ha comprenant plusieurs infrastructures socioculturelles.
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