jeudi 30 décembre 2010

Artisanat d'Algérie

Le Bougeoir
C'est un bougeoir en poterie de la région de Kabylie, fabriqué à base d'argile.

La forme est largement inspirée d'un bougeoir berbère ancien avec l'introduction de touches modernes.

La décoration sobre est faite de motifs berbère fidèles à la spécificité de la région.

Ce bougeoir qui comporte trois portes bougies et deux portes-oeuf est particulièrement utilisé dans certains villages kabyles par les nouvelles mariées lors de la nuit de noce.

Le quanoun
Le quanoun est un instrument de musique fabriquée à base de bois et comporte une sculpture et une décoration.

Le quanoun magrébin traditionnel comprend 17 maqamat (notes) pour 51 cordes.

Utilisé également au proche orient, il tient une place importante parmi les instruments propre à la musique savante traditionnelle arabe.

Durant le jeu, l'instrumentiste place le quanoun horizontalement devant lui, soit sur ses genoux repliés soit sur une table.

On apprécie le solo du quanoun lorsqu'il accompagne le chanteur en prélude.

Le coffret targui en cuir
Le coffret targui couvert de cuir naturel est sculpté avec des motifs géométrique qui reflète l'Art targui.

Les cotés ont renforcés par des bague en cuivre jaune et rouge ciselé.

Le coffret est également décoré avec des motifs targui en argent, corail et bois d'ébène.

Il est le reflet d'un travail effectué par des artisans possédant finesse et dextérité.

Il est généralement utilisé par la fille targui pour conserver les objets précieux de son trousseau.

Dattes d'Algérie

DEGLET NOUR
Ses palmes sont peu nombreuses. Les folioles sont disposées deux par deux. Les épines sont réparties deux par deux ou bien trois par trois. La hampe du régime est longue de couleur jaune et les épillets sont longs. La forme du fruit est fuselée d’une couleur roux clair avec des éclats jaunâtres.

C’est une datte d’excellente qualité, Elle est la plus succulente et la plus appréciée des dattes en Algérie et à l’étranger. Elle est répandue dans la région de Biskra.

GHARS
Ses palmes sont assez longues. Les folioles vertes sont denses. Les épines alignées sont fortes, Courtes et larges. Le régime est court à assez long.

La datte ghars est assez longue et effilée, de couleur rouge foncé avec une fine texture. Elle est sucrée et chaude. Elle possède une très forte teneur en sucre.

AKERBUCH
Ses palmes de couleur vert foncé sont assez longues, les folioles sont fortement courbées, Les épines sont réparties par paire ou par groupe de trois sur une longueur de 100 cm. Le régime est petit et plein, de couleur jaune.

C’est une petite datte ronde. Elle est mielleuse et brillante, ambrée tirant au noir. Elle est répandue dans la région de M’Zab.

DEGLA BEIDA
L’arbre compte une soixantaine de palmes assez longues, de couleur vert foncé à bleuâtre. Les folioles sont réparties deux par deux, parfois trois par trois.

La partie épineuse de la palme porte de longues et rigides épines.

Degla Beida est une datte de taille moyenne, fuselée, aplatie du coté périanthe et rétrécie sur l’autre extrémité. Elle est de couleur jaune, devient marron claire à beige.

Mosquées d'Algerie

Mosquée EL HANAFI-BLIDALa ville de Blida fondée au début du 16e siècle est située au nord de l’Algérie sur le flanc des montagnes de l’Atlas tellien.

Ville d’art et de traditions, Blida est riche d’un patrimoine culturel millénaire. Ses vestiges témoignent du passage de plusieurs civilisations et cultures. Parmi les sites on peut citer la mosquée Mustapha Istambuli EL HANAFI construite en 1750 durant l’époque Ottomane.

L’état de conservation de cet édifice religieux est remarquable. Il est un lieu de culte et de rayonnement culturel, situé au centre ville pouvant accueillir jusqu’à 800 fidèles.

Mosquée Sidi Ali DIB-SKIKDASkikda est une ville de l’est de l’Algérie dont le port d’exportation des hydrocarbures constitue un pôle de développement régional et un élément principal au service de l’économie algérienne. Connue depuis l’Antiquité, Skikda s’enorgueillit de conserver sites, monuments et édifices historiques.

La mosquée Sidi Ali DIB a été dédiée à l’un des sages de Skikda qui a consacré sa vie à l’enseignement du Coran jusqu’à son décès en 1828. Elle est restée un symbole pour toute la région et beaucoup d’érudits musulmans dont Cheikh Abdelhamid Ben Badis ont marqué leur passage en ce haut lieu de savoir et de rayonnement culturel.

D’importants travaux d’agrandissement et de restauration ont été initiés en 1987 lui donnant l’aspect d’un important édifice de 3.800 m2 dont la salle de prière peut accueillir plus de 7.000 fidèles.

Grande Mosquée de NEDROMALa Grande Mosquée de Nedroma, ville au nord ouest de Tlemcen appartient à la famille des mosquées de type andalou.

De forme rectangulaire, on accède à l’édifice par des entrées situées dans les angles du mur nord, ouvrant sur des coins qui se prolongent de part et d’autre de la cour quadrangulaire. Le minaret carré, sobrement orné d’arcatures se situe à l’angle nord-est de la cour.

Construite par Youssef Ibn Tachfin vers 1145, son décor architectural est constitué de brique, céramique et marbre sculpté. La superficie construite est de 566 m2 pour une capacité d’accueil de 1.300 fidèles.

50 e Anniversaire de L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole


L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) fut créée le 14 septembre 1960 à Baghdad (Irak). Son siège installé précédemment à Genève (Suisse) est fixé à Vienne (Autriche) depuis le 1er septembre 1965. L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole est une institution intergouvernementale permanente. La Conférence de l’OPEP à laquelle participent les ministres des pays membres chargés des questions pétrolières, est l’autorité suprême de l’organisation.

Le Conseil des gouverneurs composé de gouverneurs nommés par les pays membres conduit les affaires de l’organisation et met en œuvre les décisions de la Conférence. Le secrétaire général de l’organisation nommé par la Conférence des ministres organise et administre le travail de l’organisation.

Les objectifs majeurs de l’organisation consistent à coordonner et unifier les politiques pétrolières des pays membres ; stabiliser les prix du pétrole sur les marchés internationaux et défendre le pouvoir d’achat; assurer un plus de revenus aux Etats membres producteurs et un approvisionnement régulier en pétrole au profit des nations consommatrices.

L’Algérie à adhéré à l’OPEP en 1969. En mars 1975, Alger accueille le premier sommet des Chefs d’Etats de l’OPEP où fut, notamment, réaffirmé le principe de souveraineté des pays producteurs sur leurs ressources naturelles. Ce sommet avait également permis, une année plus tard, la création du Fonds de l’OPEP pour le développement international. Ce fonds accorde des prêts à des conditions préférentielles, et aussi des dons pour les pays les moins avancés.

Par le passé, l’Algérie a eu à accueillir à plusieurs reprises la réunion de la Conférence des ministres de l’OPEP. La dernière fois, ce fut en décembre 2008, que la Conférence à tenu sa réunion ordinaire sous la présidence de l’Algérie. Avec une production relativement moyenne de pétrole brut, l’Algérie a eu à jouer un rôle important et parfois décisif, dans les décisions et orientations de l’OPEP.

Les Grottes d'Algérie

Grottes de ZIAMA – MANSOURIAH (Jijel)
Les grottes merveilleuses de Ziama Mansouriah, dans la wilaya de Jijel ont été découvertes en 1917. Elles s’enfoncent dans la roche et on y accède par un escalier selon un itinéraire de lumière qui guide la visite et éclaire la grotte. C’est un espace de 700 m2 où les visiteurs découvrent des formes curieuses auxquelles on peut attribuer toutes sortes d’images.

Tout autour des grottes merveilleuses c’est le parc national de Taza, avec ses superbes forêts. La mer, la montagne et la rivière situées à proximité ont font un site pittoresque et un beau chef d’œuvre de la nature.

Lorsque ces grottes sont ouvertes au public des précautions doivent être prises pour leur protection. Stalactites et stalagmites témoins des siècles qui passent peuvent subir des dégâts toujours irréversibles.

En été, Ziama Mansouriah et toute la côte de Saphir sont une destination très prisée par les estivants aussi bien nationaux qu’étrangers.

Grottes de Béni Add à Ain Fezza (Tlemcen)
Les grottes de Béni Add se situent au niveau des hautes falaises des massifs de Tlemcen à proximité d’un ravin profond de l’oued de Mefrouch dont les escarpements roses et rouges ont donné naissance aux célèbres cascades d’El Ourit, un lieu de repos et de fraîcheur tant recherché surtout en été et qui ont fait la fierté de Tlemcen.

Les grottes de Béni Add sont constituées d’une importante cavité creuse dans la roche calcaire comportant une galerie rectiligne et plusieurs salles bien aménagées avec des élargissements importants.

Les concrétions calcaires dessinent des stalactites et des stalagmites aux formes très variées et de toute beauté qui charment les visiteurs du site les plus exigeants.

Les grottes de Béni Add figurent en très bonne position parmi les endroits les plus prisés durant la période estivale dans la wilaya de Tlemcen.

Année de la paix et de la Sécurité en Afrique

Dans l’objectif de mettre fin aux différents conflits qui caractérisent une partie du continent Africain, l’Union Africaine a décrété l’année 2010, année de la paix et de la sécurité en Afrique lors de son sommet spécial tenu à Tripoli (Libye) le 31 Août 2008.

Les conflits armés tuent chaque année des milliers de personnes, engendrent des crises humanitaires, détruisent les richesses des pays et entravent tout développement économique durable. L’une des conséquences les plus graves de ces conflits est la perte d’espoir en un avenir meilleur. Dans le but de faire renaître cet espoir chez les peuples africain, les Chefs d’Etats se sont déterminés à mettre un terme définitif au fléau des conflits et de la violence sur le continent, animés par la volonté de mobiliser tous les moyens et ressources humaines nécessaires.

En Janvier 2010, plusieurs Etats africains ont reçu la flamme de la paix de l’Union Africaine, symbole unificateur pour toutes les nations s’engageant à promouvoir la paix.

La campagne de la paix et de la sécurité en Afrique sera couronnée le 21 Septembre 2010, par la journée internationale de la paix qui sera un moment unique d’union collective par la mise en relief des objectifs de l’Année de la Paix et de la Sécurité et qui offrira une fondation plus solide pour une paix durable en Afrique. Un cessez-le-feu ainsi qu’une cessation de toute hostilité doivent être marqués dans toutes les zones Africaines de conflit pendant cette journée pour montrer que la paix est possible en Afrique et que la vie est meilleure sans violence ni conflits.

Cependant, l’initiative visant la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ne se limitera pas à une seule journée uniquement mais elle s’étalera sur plusieurs années et elle constituera une occasion pour les institutions et gouvernements africains en collaboration avec la communauté internationale, pour célébrer les réussites et passer en revue les efforts actuels de promotion de la paix en vue de les renforcer, ce qui bâtira une étape importante quant au lancement de nouvelles initiatives en faveur de la paix et de la sécurité.

Sanctuaire du Martyr

Surplombant la baie d’Alger, Maqam Echahid (Sanctuaire du Martyr) situé dans le quartier d’El Madania, est un monument qui fut érigé en 1982 à l’occasion de la célébration du 20° Anniversaire de l’indépendance nationale (5 Juillet 1962) à la mémoire des morts de la guerre de libération nationale.

Le monument formé de trois palmes stylisées s’élance jusqu’à une hauteur de 92 mètres. Les trois palmes supportent à 47 mètres, une salle circulaire d’un diamètre de 10 mètres et d’une hauteur de 25 mètres surmontée d’un dôme de 6 mètres. Un ascenseur permet d’accéder à cette salle circulaire et de laquelle on domine la baie d’Alger et toute la vallée de la Mitidja. L’ensemble reposant sur une esplanade où brule la flamme éternelle recouvrant une crypte, une salle de conférences et le musée du Djihad souterrains où sont exposés les objets et témoignages vivants de la lutte de libération.

La réalisation de l’ouvrage, fut en son temps, un véritable défi architectural en raison des contraintes inhérentes à la géométrie de l’ensemble, en particulier de la courbure des palmes, à la situation du site au bord d’une falaise abrupte à la forte sismicité de la région.

L’immense monument inauguré le 15 Avril 1982, se situe sur un ensemble de près de 146 ha comprenant plusieurs infrastructures socioculturelles.

L’Ahellil du Gourara

Le patrimoine culturel ne se limite pas aux monuments et objets qui ont été préservés à travers le temps.

Ce patrimoine culturel de l’humanité embrasse également les expressions vivantes, les traditions que d’innombrables groupes et communautés de par le monde ont reçus de leurs ancêtres et transmettent à leurs descendants. Ce patrimoine vivant, dit immatériel, donne aux communautés, aux groupes et aux individus un sentiment d’identité et de continuité.

Moteur de la diversité culturelle et puissant révélateur du génie créateur humain, le patrimoine immatériel se transmet d’individus à individus et de génération en génération, chacun de ses dépositaires se l’appropriant et le recréant constamment.

Au cours des dernières décennies, le patrimoine vivant a acquis une véritable reconnaissance mondiale et est devenu l’une des priorités de la coopération internationale grâce au rôle phare de l’UNESCO.

Sur proposition d’un dossier présenté par l’Algérie, l’Ahellil du Gourara a été classé par l’UNESCO en 2005, « patrimoine culturel immatériel mondial »

L’Ahellil est une série de chants collectifs entonnés lors des rassemblements et festivités des Zénètes, Berbères du Sud Algérien. Les séances débutent par des chants courts, et se transmettent par des interprétations des choristes les plus expérimentés. Son interprétation peut regrouper une centaine de personnes soudées épaule contre épaule exécutant un mouvement giratoire lors d’une séance qui peut durer toute une nuit selon un ordre immuable.

Florissante durant des années, la tradition de l’Ahellil du Gourara se trouve menacé de disparition. Des actions de valorisation et de conservation en considération de l’importance de ce patrimoine culturel vivant méritent d’être encouragées pour sa sauvegarde par et pour des communautés des ksour des Gourara.

Coupe du Monde de Football Afrique du Sud 2010


 
L’Afrique du Sud accueillera du 11 Juin au 11 Juillet 2010 la 19ème Edition de la Coupe du Monde de Football. C’est le premier mondial de football confié à un pays du continent africain dans l’histoire de cette prestigieuse compétition et l’Afrique du Sud qui, il n’y a pas si longtemps sortait de l’apartheid a su relever le défi et organiser un tournoi à la hauteur de cet évènement planétaire regroupant les 32 pays qualifiés à la phase finale.

Cet événement mondial donnera à l’Afrique du Sud un coup d’accélération à son économie qui tirera profit pendant les longues années de l’héritage de cette fête grandiose. Toutes les infrastructures sportives, de transport, d’accueil et d’hébergement ont été améliorées et développées sollicitant de très lourds investissements dans tous les domaines.

Car pour l’attribution du mondial, la Fédération Internationale de Football s’est toujours montrée intransigeante et a fait confiance à l’Afrique du Sud, inspirée par l’expérience qu’a le pays dans l’organisation de grandes compétitions mondiales. La double qualification de l’Algérie, âprement disputée et largement méritée à cette édition de la coupe du monde et à la 27ème Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a suscité un engouement populaire sans précédent.

En Angola, en Janvier 2010, lors de la phase finale, notre équipe nationale de football a terminé son parcours dans le carré d’or dépassant les objectifs assignés. Précédant de quelques mois seulement la phase finale de la Coupe du Monde cette épreuve continentale aura constitué une préparation opportune à la grande et prestigieuse joute footballistique et un retour remarquable, de notre équipe nationale, parmi le gotha mondial.

Prête dans les délais et sur tous les plans, l’Afrique du Sud honorera l’Afrique et saura accueillir la compétition, les nombreux participants, les hôtes, les supporters et les touristes dans les meilleures conditions de convivialité dans la plus pure tradition de la chaleur africaine.

65 ème Anniversaire des Massacres du 08 mai 1945

Le 8 Mai 1945 restera dans la mémoire des Algériens une page noire du colonialisme français, que l’histoire n’a jamais assez condamnée et que les auteurs n’ont jamais vraiment reconnue.

Il fut précédé par les manifestations pacifiques du 1er Mai 1945 destinés à attirer l’attention de l’autorité coloniale sur des promesses faites la veille de la deuxième guerre mondiale et qu’elle semblait avoir oubliées ; elles furent durement réprimées.

Les leaders politiques, Messali Hadj, chef du Parti Populaire Algérien (PPA), alors en prison et Ferhat Abbas, futur premier Président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) avaient appelé à la célébration du 8 Mai 1945, jour de la victoire alliée sur le nazisme, à laquelle les algériens avaient pris part aux côtés des soldats français, par un défilé à Sétif et Guelma. Mais un drapeau algérien et des pancartes revendiquant la libération de Messali Hadj et l’indépendance de l’Algérie furent également déployées. Le jeune scout, Bouzid Saal, qui avait brandit le drapeau algérien, fut abattu par un policier. Fait qui déclenchera de violentes émeutes chez les manifestants.

L’insurrection s’étendra aux villes voisines, Guelma, Constantine et Kherrata. La répression sera immédiate et d’une extrême brutalité. Le 9 Mai, l’armée de terre, la marine et l’aviation étendront la répression pendant six semaines sur ces régions n’épargnant ni les femmes ni les enfants, faisant selon les estimations officielles en Algérie près de 45000 morts. Il est certain que les émeutes de Sétif, Guelma et Kherrata annoncent la guerre d’indépendance. Elles ont pesé dans la prise de conscience d’une indispensable révolte armée et ont précipité le recours par le mouvement nationaliste à l’insurrection. Elles seraient donc le prélude à la guerre de libération nationale déclenchée neuf ans plus tard par le Front de Libération Nationale.

Ce que ces régions ont vécu en 1945 ressemble fort à des crimes de guerre, voire crimes contre l’humanité, même si ce concept est né plus tard. Le terme de génocide a été employé également par des politiques algériens.

Habert Colin de Verdière, ancien Ambassadeur de France en Algérie, en se rendant à Sétif et devant un parterre d’étudiants, a reconnu la réalité des massacres, reconnaissance jugée insuffisante en Algérie.

Aujourd’hui des stèles commémoratives érigées dans les villes touchées rappellent à la postérité l’horreur vécue et combien ces événements ont été déterminants sur la suite de l’occupation française en Algérie.

16e Congrès Mondial du Gaz Liquifié (GNL)


Oran abritera du 18 au 21 Avril 2010 la 16e Conférence Internationale du Gaz Naturel Liquéfié (LNG16). C’est un événement majeur qui constituera une nouvelle opportunité pour l’Algérie de réaffirmer sa place sur le marché mondial du gaz en général et du GNL en particulier. Dès le début des années soixante notre pays a occupé une place de pionnier dans le développement de l’industrie du GNL.

En effet, la première usine de GNL au monde a été réalisée en Algérie, plus précisément à Arzew (Oran), il y a plus de 40 ans et où eu lieu le chargement de la première cargaison commerciale de gaz à destination de la Grande Bretagne.

Le doyen des complexes de liquéfaction de gaz est toujours en exploitation et produit aujourd’hui 2 millions de m3/an de GNL et 18.150t/an de butane.

L’Algérie qui dispose d’importantes ressources en gaz naturel, conjuguée à un domaine minier en exploration occupe constamment les premières places dans le domaine de l’exportation du gaz et reste déterminée à renforcer ses capacités à approvisionner le marché international.

L’expérience Algérienne accumulée dans le développement et l’exploitation des gisements gaziers, dans les métiers du transport par canalisations et le transport maritime permet de répondre aux besoins des nouveaux marchés qui se développent à un rythme très rapide.

Après avoir abrité le LNG4 en 1974 à Alger, notre pays accueille cette manifestation à Oran, la deuxième ville en Algérie. La plupart des installations de transport, de transformation et d’exportation d’hydrocarbures se trouvent dans cette ville qui est devenue depuis plusieurs années un pôle économique incontournable.

Avec ses multiples facettes socioculturelles, son patrimoine historique, ses sites archéologiques, Oran saura accueillir ses illustres hôtes et offrir les meilleures conditions afin que ce forum mondial soit une réussite.

Exposition Universelle de SHANGHAI 2010













L’exposition universelle, qui se tiendra du 1er mai au 31 octobre 2010 à Shanghai (Chine) est l’une des plus grandes expositions. Grand forum de communication, elle sera l’occasion, pour les 230 pays et organisations internationales, d’échanger leurs expériences, leur vécu et de véhiculer leur message.

Le thème général de l’exposition, « Meilleure ville, meilleure vie » oriente la réflexion sur la nécessaire amélioration de l’environnement urbain qui traduit l’aspiration légitime des peuples à une meilleure qualité de vie.

L’Algérie, avec un pavillon ouvert de 1000 m2 se situant sur la lancée de la dernière exposition internationale de Saragosse (Espagne) 2008, ou elle a été primée dans sa catégorie pour la qualité de la présentation des contenus se place à Shanghai, comme pays-partenaire incontournable eu égard à ses immenses potentialités naturelles, historiques, économiques, culturelles et humaines.

Le pavillon Algérie axera sa présentation sur l’histoire et le patrimoine d’une part, concernant le cadre de vie à l’Algérienne dans les anciennes grandes cités et Casbahs et dans une ville saharienne à l’authenticité et à l’originalité incontestables ; d’autre part avec les villes nouvelles à créer à l’horizon 2025.

Enfin un troisième grand espace sera consacré à la réalité de l’Algérie et notamment la valorisation de son potentiel touristique, mettant en évidence sa culture, son artisanat, sa vie quotidienne et son ouverture sur le monde, cela au travers d’un itinéraire ou le visiteur découvrira les grandes mutations d’une Algérie plurielle.

Ainsi chaque pays pourra définir sa propre thématique et participer aux congrès, symposiums et colloques traitant des manières de penser la ville et l’aspiration commune à une meilleure vie dans la ville du futur en créant un modèle de vie à la fois durable et harmonieuse.

Le pavillon mettra également en relief les liens d’amitié, de solidarité et de coopération économique entre deux pays marqués cette année par la célébration du 52 ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Chine.

Forts d'Algérie

Fort de l’Empereur (Bordj Moulay Hassan - Alger)
La plupart de ceux qui ont visité Alger et écrit à son sujet, ont parlé de ce fort en raison de son rôle important dans la défense du côté Sud de la ville et du port. Il a porté plusieurs appellations dont Bordj Moulay Hassan, en souvenir de son bâtisseur, Hassan Pacha, qui l’a érigé en 1545. Ayant fait l’objet d’attaques, il connut par la suite des fortifications et il devient fort au sens du terme vers l’année 1580.

Le fort de l’Empereur s’élève à 230 m au dessus du niveau de la mer.

Il protégeait à l’origine le côté sud d’Alger. Le dispositif de défense fut complété par la suite.

Ce fort était situé au milieu d’une superficie immense visible à partir de la route longeant la mer et tous le côté Est d’Alger.

Il se présente sous la forme d’un rectangle de 150m de long et 100m de large. Ses murs dotés d’embrasures s’élèvent à une hauteur de 10m.


Fort de Gouraya (Bejaia)Situé sur le pic le plus élevé de la montagne à 672m au dessus de la mer, une position qui lui confère une importance considérable, le fortin constitue par son emplacement un point stratégique par excellence qui permet de dominer la région entière.

Bejaia prise par les vandales en 430, fut appelée par ces derniers

« Gouraya » mot qui signifie dans leur langue «Gor» ville et «Aya» montagne; c’est de là que djebel de Gouraya tira son nom.

Bâti sur des bases probablement Hammadites, voire antiques, lors de l’occupation espagnole à partir de 1509 il a été transformé en fort, ensuite réaménagé par les Français, comme point de surveillance et de guet.

La légende populaire attribue à cet emplacement un caractère mystique dans la mesure où on raconte qu’à cet endroit vivait la sainte dénommée «Yemma Gouraya». Là se situe un mausolée qui continue d’être visité par les populations avoisinantes et reçoit des milliers de personnes chaque année.

Hommage aux victimes des essais nucléaire Français

Utilisé comme arme de dissuasion militaire, le nucléaire n’a cessé depuis sa découverte de faire l’objet d’incessantes recherches.

La concurrence battait son plein entre les superpuissances lesquelles, dégageant des budgets colossaux se lançaient dans la recherche sur l’uranium et le plutonium pour produire les bombes de même nom.

Les villes d’Hiroshima et Nagasaki, au Japon, en firent les frais respectivement les 6 et 9 Août 1945 à la consternation générale après le largage des premières bombes atomiques par les U.S.A.

Ce fut ensuite au tour de la France de se lancer dans le nucléaire en expérimentant une bombe plus destructrice et plus dévastatrice que les précédentes. La bombe H (Hydrogène) explosera pour la première fois dans l’atmosphère le 13 Février 1960, à Reggane, dans le Sahara Algérien. Des essais souterrains eurent aussi lieu à In Ecker. Au total 57 essais furent effectués, selon le décompte connu à ce jour.

Les 40.000 habitants vivant dans la région en question subirent les effets de contamination locale, de la radioactivité de l’eau et des produits alimentaires. Les effets néfastes du nucléaire furent alors minimisés par le gouvernement français, mais le combat mené par différentes associations appuyé par colloques et conférences a fini par porter ses fruits, puisque le principe de l’indemnisation des victimes a été enfin pris en compte.

L’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) a, en 1999, sur demande de l’Algérie effectué une mission d’évaluation dans les régions où les essais furent menés, recommandé que les sites en question soient interdits d’accès.

Une enveloppe financière est débloquée par l’ancienne puissance coloniale, pour l’indemnisation des victimes sous le contrôle d’une instance onusienne. Les superpuissances préfèrent garder le nucléaire et plus que jamais comme arme de dissuasion et de suprématie sur les autres nations du monde.

Tous les efforts devraient converger, en début de ce nouveau siècle, en faveur de l’élimination des armes nucléaires de la planète afin que celle-ci ne soit plus une illusion.

Oiseaux Rapaces

L’Aigle Royal (Aquila chrysaetos)
L’aigle royal est le roi des rapaces diurnes. Ses serres puissantes, ses ongles acérés lui permettent à la fois de se percher et de chasser des proies qu’il dépèce de son bec crochu. Son envergure de plus de 2 mètres fait de lui un des plus grands rapaces du monde. Son plumage est sombre uniforme avec des taches blanches aux ailes et à la base de la queue. Son acuité visuelle lui permet de repérer ses proies très haut dans le ciel. Les aigles chassent , généralement, en couple, plongent et volent à raz du sol pour surprendre leur proie, mais également en plein vol où ils capturent de gros oiseaux.

Le nid est construit de branches et d’herbes au fond garni de mousse, dans une falaise inaccessible. La ponte est de 2 œufs, l’incubation dure 45 jours.

Le Faucon Lanier (Falco biarmicus)
Le faucon lanier d’un format similaire au faucon pèlerin, s’en distingue par sa coloration plus pâle, sa queue plus longue et ses ailes moins pointues. Le dessus de a tête est coiffé d’un capuchon roux, le front est blanc. Le dessus du dos est gris-ardois contrastant avec le ventre plutôt pâle à dominante blanc-crème ou roux.

Il niche sur d’anciens nids abandonnés, situés sur une corniche, un promontoire escarpé ou un arbre. La ponte est de 2 à 5 œufs couvés par les deux parents pendant 30 à 35 Jours.

Le Faucon Pèlerin (Falco peregrinus) Longtemps pris pour un oiseau migrateur d’où il tire son nom, le faucon pèlerin est un petit oiseau de proie au bec court et recourbé dès la base. La silhouette d’ancre formée par ses deux longues ailes et sa queue permet son identification facile en vol. Son plumage est nuancé, de foncé à gris-clair.

Le faucon pèlerin se reproduit sur les corniches des falaises et dans les crevasses, en montagne et sur les côtes maritimes.

Le mâle choisit le site pour mois et les couples reviennent année après année au même endroit. Le nid est une dépression peu profonde gratté dans le sol, le sable ou la végétation. La ponte est de 3 à 5 œufs et l’incubation dure environ 30 jours.

Le fauconneau quitte le nid dès l’âge de 35 jours, et évolue avec les adultes plusieurs semaines encore.